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La "nouvelle" équipe Renault de F1 naquit du rachat de Benetton en 2000 et d'un effort conjoint dans cette discipline en 2001.
Mais la firme, nationalisée ou privée, pouvait afficher un passé en course depuis ses début en 1899. Renault fit partie  en effet de la deuxième vague des pionniers du sport et courut dès l'été 1899 avant de briller dans Paris-Berlin (1901) et de gagner Paris-Vienne (1902).


Malgré la mort de Marcel Renault en 1903 et le retrait comme pilote du fondateur, Louis, la marque remporta le premier Grand Prix de l'ACF en 1906 avant de s'effacer des épreuves de vitesse.  


Elle n'y revint qu'en 1977, soit 71 ans après sa dernière apparition en Grand Prix. La Livrée jaune d'or désormais associée à la marque apparut à Silverstone avec Jean-Pierre Jabouille au volant. Cette réapparition était d'autant plus notable que le moteur RS01 annonçait l'avènement des turbos en F1.
Dédaignant les moqueries de la concurrence, Renault travailla au développement de ce type de propulseur à la puissance phénoménale en vue d'éliminer le temps de réponse qui caractrérisait ces premières années du retour à la suralimentation, moteur qui devint la référence en F1.


La saison 1977 fut truffée de déceptions et Renault dut attendre une année avant de terminer une course, sans même marquer 1 point. Mettant en lice deux monoplaces RS10 pilotées par René Arnoux et Jabouille, l'équipe signa sa première victoire à l'issue d'un palpitant Grand PRix de France à Dijon.
Mais l'année 1979 n'apporta pas d'autre succès bien que les six pole positions acquises aient pu démontrer la valeur du moteur avant les trois fameuses victoires de la RS20 en 1980.


Malgré d'autres succès, Renault devait faire face à une sévère concurrence de Ferrari, Alfa, Porsche, Honda et BMW. L'équipe répondit trop lentement aux évolutions tandis que d'autres profressaient sans relâche. 
L'augmentation des coûts devint insupportable et l'équipe fut dissoute en 1985. Mais ses moteurs se retrouvèrent sur les Ligier, Tyrell et Lotus.
De retour deux ans après, et, passant outre les critiques concernant ses innovations, elle essaya un V10.  De 1989 à 1991, ce furent des années d'apprentissage avec Williams suivies de la fabuleuse saison 1992 de Nigel Mansell.


Le pilote britannique décrocha neuf victoires - égalisant le total atteint par le tandem Thierry Boutsen et Riccardo Patrese précédemment - tandis que Patrese profitait de la générosité de son leader pour ajouter un dixième succès au score de Williams FW14B et des moteurs RS3 et RS4.


Ce fut la préface de ce qui allait être "la période Renault" car les titres mondiaux se succédèrent en 1993 pour le successeur de Mansell, l'ancien pilote Renault Alain Prost, Michael Schumacher (avec Benetton) en 1995 et Damon Hill et JAcques Villeneuve avec Williams en 1996 et en 1997.


Malgré la prise par Schumacher du titre Pilotes pour Ford en 1994, Renault empocha six titres constructeurs en six ans.  Mais après 75 victoires, 85 pôles, 105 podiums et 2016 points, Renault décida de faire une autre pause, tandis que Mecachrome et Supertec entretenaient la flamme technologique pendant quelques années.
Renault revint en F1 en 2020. Et après quelques permutations de pilotes, Alonso passant chez McLaren avant de revenir dans l'équipe qui lui avait valu deux titres mondiaux, il sera rejoint par Nelson Piquet fils qui, après une année comme troisième pilote, tente sa chance.


En 2007, Renault aborda une saison rendue plus difficile par le départ d'Alonso chez McLaren et l'adaptation aux pneus Bridgestone désormais obligatoires.  Fisichella (accompagné par un néophyte, Heikki Kovalainen) finit cinquième en Australie et l'équipe peina à entrer dans les points. Kovalainen réussit une deuxième place au Japon, mais aucune Renault ne termina au Brésil. L'équipe finira quand même troisième au Championnat des constructeurs grâce à la disqualification de McLAren.


La saison 2008 sembla pleine de promesses avec le retour d'Alonso qui échangea son volant avec Kovalainen parti chez MCLaren-Mercedes et Nelson Piquet fils remplaça Fisichella.
Sur la nouvelle R28, Alonso obtint une quatrième place en Australie et marqua des points en Malaisie. Les Renault décurrent à Bahreïn et en Espagne malgré une bonne place sur la grille. La situation ne s'améliora pas vraiment à Monaco, ni au Canada tandis que les permutations de pilotes reflétaient une situation toujours difficile.

Source : "Formule 1 - Préface de Jacques Laffite - édition Gründ"

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